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Le but de la fertilisation complémentaire que nous apportons est de combler les exportations des cultures précédentes,
des pertes éventuelles et de fournir un repas équilibrer et suffisant à la plante pour son développement.
La fertilisation en amont
Avant de travailler sur la fertilisation de synthèse, nous travaillons la fertilisation naturelle par :
- Les intercultures : capter et remettre à disposition de la culture à suivre les éléments nutritifs solubles
Remarque : les légumineuses qui peuvent apporter de l'azote par la symbiose dans le sol de façon naturelle sont interdits!
- La gestion des résidus végétaux en les laissant en surface pour une bonne humification
Notre but est de limiter au maximum les apports d'engrais de synthèse
La fertilisation
Chez nous, les apports de fertilisants sont calculés et ajustés aux besoins réels du sol et de la plante et donnent
lieu à un plan de fumure (plan prévisionnel des engrais), pour ce faire, plusieurs étapes sont nécessaires :
- Les analyses de sol
Permettent de faire le bilan de tous les éléments du sol à un instant donné afin de détecter les carences à venir et les
déséquilibres et la quantité des éléments accessibles par les plantes.
- l'état du stock de l'azote (nitrate) avant lamise en place de la culture
Analyse de la fourniture du sol avant 'implantation de la culture et estimation des fournitures de l'inter-culture.
- Déterminez le potentiel de la culture par rapport au sol
Ceci d'après l'expérience du terrain et sa connaissance scientifique.
- Etablir les besoins avec la méthode COMIFER
Pour ces préconisations, nous nous faisons aider pour les calculs par un logiciel
établi par l'ITCF avec ISAGRI sur la méthode COMIFER. Le logiciel tient compte des analyses de sol, des précédents
culturaux, de l'inter-culture, de l'effet des anciennes prairies, des effluents organiques et des cultures prévues.
- Corriger les besoins théoriques par rapport à nos connaissances pratiques et notre mode de fertilisation
(la composition des engrais). Prendre une composition spécifique à chaque parcelle coûterait 20 % plus cher en produit et
40 % en application !
Nous considérons également que nous contrôlons mieux et au plus juste les apports d'engrais de synthèse que si nous
utilisions des engrais de ferme dont la constitution et l'apport est plus délicat à maîtriser, mais en contre partie cela
nous impose une gestion stricte des résidus de récolte pour l'enrichissement de l'humus.
La manière de fertiliser
La manière d'apporter l'engrais au sol infue également sur les quantités à apporter :
- La localisation et l'enfouissement : Tout l'engrais est intégralement enfouis dans le sol et localisé au plus près du
besoin.
- Le fractionnement : Sur le maïs, nous fractionnons l'azote en 3 fois.
- L'application en condition météo favorable.
La réduction des doses est possible grâce à une réduction des pertes par lessivage et/ou par évaporation.
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Notre gestion intégrée de la fertilisation tient compte du sol et de son milieu en amont et en aval
pour le préserver au maximum ainsi que la réserve en eau potable, mais nous apportons également un soin particulier à la
manière d'apporter les engrais.
Ce genre de travail génère un surcoût non négligeable et non rémunéré ! Le feriez-vous ?
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